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On passe à la vitesse supérieure...


Depuis début septembre, la thèse commence à se rédiger plus concrètement, puisque j'ai eu la chance d'obtenir un congé-formation jusqu'à fin janvier. J'ai remanié mon plan (et les conseils reçus en mars lors de la présentation de mon sujet aux journées doctorales m'ont bien aidée). J'éprouve quelques problèmes de réinscription administrative, mais je pense qu'ils sont en voie de résolution.

J'aime enfin pouvoir passer une journée en pensant à ma thèse, sans être submergée par les injonctions professionnelles multiples qui l'an passé m'ont vraiment donné l'impression d'une asphyxie intellectuelle, notamment parce que j'avais accepté de collaborer à plusieurs publications de manuels scolaires et parascolaires au moment de la réforme du baccalauréat, projets par ailleurs fort intéressants, mais assez difficiles à mener de front. Je savoure mes trajets à vélo jusqu'à la BNF, je descends les escalators des salles de recherche comme si je descendais enfin en moi-même, c'est un glissement doux et en même temps assez impressionnant. Avec cette question qui flotte toujours au-dessus de moi: tout ceci est-il bien raisonnable? Vais-je y arriver?

Depuis la rentrée, j'ai commencé à rédiger une introduction de thèse, certes un peu trop longue et trop libre, mais qui m'a permis de prendre mes marques par rapport à mon projet en précisant ses limites, ses objectifs, et aussi en dérouillant en quelque sorte mon écriture. J'ai essayé de me donner un rythme et je suis parvenue à écrire 3 pages par jour en moyenne après le colloque de la SELF à Caen. Cette introduction fait une quarantaine de pages et je savais en l'écrivant que j'allais de toute manière la remanier entièrement par la suite. Depuis j'ai déjà beaucoup d'idées pour la modifier, et Bruno Blanckeman, qui l'a lue, m'a aussi donné de précieux conseils pour qu'elle soit meilleure.

Mais j'ai commencé depuis de rédiger le premier axe de ma thèse, ce qui m'a projetée dans l'univers des graphes de réseaux de personnages: je m'étais déjà familiarisée seule avec Gephi, j'avais réalisé le sociogramme des personnages de Vernon Subutex, mais je n'avais pas beaucoup exploré les études récemment faites sur les réseaux de personnages utilisant les graphes. En les lisant plus précisément, j'ai pu prendre contact avec des mathématiciens suisses et une collègue de l'académie de Versailles particulièrement passionnée: nous avons créé un groupe de travail sur Twitter et j'ai initié une page collaborative de ressources sur Padlet: https://fr.padlet.com/francoisecahen/graphes

J'ai envie de démontrer l'intérêt de ces graphes en faisant un parallèle entre les tables des matières des chapitres à la fois dans Les Misérables et Vernon Subutex, et les graphes des relations entre personnages qui font apparaître des hiérarchies plus subtiles.

Ensuite cet axe essaiera de partir de l'idée qu'un roman a toujours été "un petit monde" mais j'e me demande si les réseaux de personnages adoptent de nouvelles formes spécifiques à l'ère des réseaux sociaux numériques. J'ai avancé plus lentement dans la rédaction (environ une page par jour) mais j'espère de nouveau pouvoir accélérer.


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