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Une communication au congrès de la SELF à Caen


J'ai proposé lors de ce passionnant colloque une intervention sur la page Facebook d'Arno Bertina, en analysant les données de cette page sur une année entière. Voici l'introduction de ma communication:

Quel objet numérique est Arno Bertina sur Facebook ? Une page Facebook dessine l’identité « d’un être culturel numérique convertible, extensible, et capable de circuler de manière inédite grâce à la convergence de la technologie et du corps. »[1] pour reprendre les mots de Milad Doueihi. Sur Facebook, l’écrivain est au moins autant écrit par les autres qu’il écrit pour eux. Il s’agira d’analyser l’identité numérique de l’écrivain sur le réseau à partir d’une « Collection disparate de traces d’activités décousues révélant de façon kaléïdoscopique des micro-facettes identitaires ». [2]Loin de se contenter du « gloriomètre » narcissique offert par cette interface, Arno Bertina et sa communauté d’amis y construisent un lieu de parole, de partages, de débats – et même de littérature- au cœur des problématiques politiques et sociales d’aujourd’hui.

Le compte Facebook très actif d’Arno Bertina, qui atteint la limite maximale fixée par la plateforme des 5000 abonnés, est public, ouvert à tous, l’auteur n’ayant pas fait le choix de le protéger. Il peut aussi être considéré comme une réserve de données et j’ai accompli un travail d’analyse de ses publications du 15 août 2018 au 15 août 2019, une sorte de « data-mining » littéraire bricolé, sur un corpus de 755 publications hétérogènes, qui vont du simple message de quelques lignes au grand texte, en passant par des photos, des liens internet, des vidéos.

[1] Milad Doueihi, Pour un humanisme numérique, Paris, Seuil, 2011, p.15

[2] Dominique Cardon, A quoi rêvent les algorithmes ? , Paris, p.88


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