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Perspectives en début d'année 2017

  • francoisecahen
  • 8 janv. 2017
  • 3 min de lecture

En ce début d'année 2017, j'ai plusieurs bonnes nouvelles.

D'abord, mon projet de communication pour le colloque de Cerisy sur les "Liens faibles", envoyé pendant les vacances de Noël, a été retenu. (celui-ci: https://www.fabula.org/actualites/le-pouvoir-des-liens-faibles-colloque-de-cerisy_77003.php ) C'est essentiel pour moi, car ce projet stimulant va constituer un impératif qui me permettra d'avancer beaucoup sur trois romans dont j'ai proposé l'étude: Autour du Monde de Mauvignier, Vernon Subutex de Despentes, et Féérie générale d'Emmanuelle Pireyre. Je veux y analyser tout simplement comment les liens faibles y forment société. J'aimerais beaucoup profiter de l'été pour construire des sociogrammes autour des personnages des deux derniers et une carte interactive sur le premier. Mais je suis également impatiente d'écouter tous les autres intervenants qui vont, eux aussi, parler de ce sujet, si proche de ma thèse.

J'ai pu écrire et envoyer deux articles, que j'avais promis alors que ma thèse n'était pas commencée. Je ne sais pas encore s'ils seront validés en l'état, car il est vrai que j'étais bien pressée par le temps quand je les ai écrits. Les deux concernent Eric Reinhardt, un auteur que je suis de près depuis longtemps, puisque j'ai déjà écrit un grand nombre d'articles sur ses oeuvres qui constituaient le sujet de mon Master 2. L'un concerne une oeuvre en ligne "Je vous emmène" qui se trouve sur le site de l'Opéra de Paris. L'autre envisage les liens entre le conte de fées Cendrillon et son roman qui porte le même titre. Pour moi, c'était un défi de parvenir à écrire les deux articles en quinze jours. Ils ne sont pas aussi brillants que je l'aurais rêvé, mais avoir tenu les délais a constitué pour moi une source de satisfaction importante. Je vais essayer à l'avenir de n'écrire principalement que sur des sujets qui concernent directement ma thèse, car ces articles ne pourront pas tellement servir à mon travail de fond.

Au lycée, je collabore pendant 6 semaines avec l'auteur Jean-Charles Massera qui intervient dans un projet avec mes élèves de l'option "littérature et société". C'est un artiste génial, et j'ai beaucoup de chance de pouvoir échanger avec lui à cette occasion. J'ai justement envie d'écrire un nouvel article sur ses séries de photos légendées.

Je travaille aussi parallèlement sur des projets de didactique. Je collabore avec le PELAS, le labo de Sylviane Ahr, pour laquelle j'analyse des vidéos de cours dans le cadre d'une vaste étude. Pendant les vacances de Noël, on m'a prévenue qu'un article que j'avais écrit en juillet sur le thème de l'évolution de mes pratiques de vidéoprojection en lecture analytique avait été validé pour la revue canadienne R2LMM. Mais il faut que j'en corrige pas mal d'aspects, car je ne maîtrise évidemment pas les codes de la recherche en didactique, qui sont assez stricts. Cela me fait un travail supplémentaire pour fin janvier. J'ai aussi prévu de participer à un nouveau colloque de didactique, en mars, pour lequel je veux étudier les pratiques d'un ensemble de collègues: ma démarche sera un peu plus scientifique, je pense, cette fois. Côté didactique, je commence également à préparer mon CAFFA (le certificat de formatrice), pour lequel je dois écrire un mémoire de 30 pages pour début mai. J'ai trouvé déjà le sujet: l'enseignement des Humanités numériques. Comment heurte-t-il nos consciences disciplinaires?

Vous me direz qu'avec tout cela, le travail de fond autour de ma thèse n'avance pas assez: c'est vrai. Je finis à peine d'étudier le roman de Véronique Taquin "un roman du réseau", qui est vraiment très complexe, mais à mon avis essentiel pour le thème que je travaille. A côté, je lis un roman américain traduit "le Cercle" de David Eggers, qui met en scène une jeune héroïne qui travaille dans une entreprise encore plus puissante que Facebook ou Google, qui permet de n'avoir qu'un seul identifiant pour tout sur internet: TrueYou. Je suis en littérature française donc je ne vais pas pouvoir m'en servir beaucoup, mais c'est intéressant de voir comment ce romancier représente ce type de système. Par exemple, comme le roman de V.Taquin représente aussi, sur un mode complètement différent, les acteurs au centre d'un réseau du net (nettement plus petit) c'est assez intéressant. Je vais bientôt lire Les Producteurs de Bello, pour voir aussi comment il représente le réseau, du côté de son fonctionnement. Il faut aussi que je reprenne mes lectures en sciences humaines, pour que ma culture en matière de fonctionnement des réseaux soit aussi pointue que possible. Mon directeur de thèse attend que je lui envoie un plan assez détaillé d'ici les vacances de Pâques.

 
 
 

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